Alors que le syndicat Eau 17 vient tout juste d’inaugurer un troisième forage (la remise en service du forage de l’Aubier à Saint-Pierre-d’Oléron), la 6ème. Limite planétaire est dépassée celle du cycle de l’eau douce
Les 3 forages de l’île d’Oléron répondent à 13% des besoins en eau potable de notre île, le reste provenant du continent.

L’eau Verte est la part de pluie qui est consommée par les racines et la biodiversité des sols maintenant leur humidité et favorisant les puits de carbone qui participent à la régulation de la circulation atmosphérique et agissent comme des mini-stations d’épuration.
L’eau Bleu est la part d’eau de pluie alimentant les rivières et les lacs qui rejoignent la mer.

L’eau avec ses aspects qualitatif et quantitatif est un élément crucial pour les années à venir avec
4 urgences : le tourisme, le bon état des zones humides, les taux de salinité et les besoins agricoles.
Le département consomme en moyenne 52 millions de m3 d’eau potable/an, 18 M de m3 viennent des eaux de surface, 33 M de m3 viennent des eaux souterraines.
Environ 16 millions de m3 pour la consommation des ménages et 40 millions de m3 pour l’irrigation agricole.

Alors que les météorologues nous prédisent un été 2022 très chaud et un manque quantitatif d’eau, la qualité de l’eau, qui subit la pression des produits phytosanitaires, nécessite des mesures urgentes.
L’eau profonde vient de nappes captives (nécessitant un temps très long entre la pluie et le moment où l’eau les rejoint). Ces nappes sont aujourd’hui touchées à la fois par les nitrates (taux supérieur à 50 mg qu’il faut diluer) et les molécules d’herbicides et de fongicides. Cela traduit l’existence d’une porosité trop importante avec les eaux de surfaces.

Vous pouvez retrouver plus d’informations sur l’eau en écoutant l’hydrologue Emma HAZIZA

Manque d’eau à venir !